Nombre de pages : 504
Synopsis : Après une Seconde Guerre civile qui a ébranlé le pays, les États-Unis vivent une des plus grandes crises de leur histoire. Chômage, inégalités sociales, paupérisation des classes moyennes... Désoeuvrés, sans avenir, les jeunes envahissent les rues, tandis qu'un débat houleux sur le droit à l'avortement anime la population. La solution ? La charte de la Vie et la fragmentation. On peut désormais résilier l'existence d'un adolescent en réutilisant tous ses organes dans un but médical. Il continuera à vivre dans un « état divisé ». Tel est donc le sort des orphelins, des adolescents difficiles, des bouches qu'on ne peut plus nourrir depuis des années. Pourtant, çà et là, des voix s'élèvent contre la fragmentation. Notamment, depuis la fuite de Connor, le célèbre évadé de l'un des plus grands centres de fragmentation. Ou depuis la création de Cam, le premier adolescent entièrement composé de parties d'adolescents fragmentés. Ou est-ce l'arrivée d'un marché parallèle de la fragmentation, où le coeur, le foie ou les yeux d'un adolescent sont négociés comme du tabac ou du pétrole ?
Note : 9/10
Mon avis :
Ce troisième tome de la saga des Fragmentés est la suite directe du dernier opus et il est plaisant de retrouver les personnages exactement là où nous les avons laissés auparavant. Nous suivons donc principalement les péripéties de Connor, Lev et Risa. Et tandis que les deux premiers tentent de fuir et de se cacher, la dernière découvre un peu plus Cam, l'adolescent entièrement créé à partir d'éléments fragmentés.
Ce tome nous en apprend pas mal sur la psychologie des personnages, qui est très approfondie. Leurs choix sont réfléchis et ont souvent de lourdes conséquences. On ne s'ennuie pas durant la fuite éperdue des garçons, qui découvrent quelques informations essentielles. Risa est égale à elle-même (je ne l'ai jamais vraiment aimée). Cam est sublime même si je trouve sa fixette (sur Risa) un peu dommage. J'ai hâte de lire ce qu'il deviendra dans le prochain tome.
L'écriture de l'auteur est toujours aussi addictive et le rythme de ce livre est bien plus prenant que dans le deuxième. On se sent emportés dans leurs aventures, offrant une facette encore plus sombre et horrifiante (c'est possible ?) que les précédents.
Pour conclure, je dirais que c'est une saga qui fait beaucoup réfléchir et qui montre un côté effrayant de l'humanité, si tant est qu'on puisse encore l'appeler ainsi. Je conseille à tous les fans de dystopies.
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