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samedi 2 janvier 2016

Arena 13, de Joseph Delaney

Editions : Bayard
Nombre de pages : 390

Quatrième de couverture :
Entrez dans l'arène 13.
Ceux qui s'affrontent ici savent que la mort n'est jamais loin.

Note : 9/10












Mon avis


Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Bayard, ainsi que le forum Mort-sûre, de m'avoir permis de découvrir ce merveilleux petit bijou qu'est Arena 13. J'avais déjà lu l'auteur avec sa saga de l'Épouvanteur, que j'avais fortement appréciée, de par son côté sombre et original. J'ai donc été plus que ravie d'avoir l'occasion de retrouver sa plume avec ce roman.
J'avoue avoir eu un peu peur en lisant les premiers chapitres car j'ai eu une petite touche de déjà-vu. Même si l'univers est complètement différent de l'Épouvanteur, l'auteur garde cette obscurité tant efficace et nous retrouvons un duo maître-élève avec les personnages principaux. Mais c'est là toute la ressemblance entre les deux sagas ! En effet Joseph Delaney a su se démarquer  radicalement de sa première série avec un monde post-apocalyptique et dystopique efficace et extrêmement crédible. Les créatures inhumaines qui y sont proposées sont intéressantes et intrigantes. Un glossaire est même proposé à la fin pour mieux comprendre les termes employés. Mais, en toute franchise, il ne m'a pas été utile car l'auteur a très bien su les expliquer au cours de l'histoire qu'il fait vivre à son lecteur.

Les personnages, même si j'ai eu du mal à m'y attacher dès le début tant le monde est dur et cruel autour d'eux, sont vraiment bien travaillés et plaisants à suivre. Leif est un garçon plein de surprises et on tremble avec lui lorsqu'il prend trop de risques. Même Deinon et l'infecte Palm (les autres apprentis de Tyron) arrivent à nous toucher à leur manière. J'ai trouvé Kwin un peu pénible par moment, mais l'action serait bien moins intense et l'histoire plus plate sans elle. J'attends d'en découvrir un peu plus sur Tyron et ses projets qui promettent beaucoup dans la suite !

J'ai vraiment adoré ce livre même si quelques petites choses m'ont un peu dérangée par moment, mais rien de grave et ma lecture n'en a pas été entâchée. Par exemple, on se doute fortement de ce qui allait se produire lors de la venue de Hob dans l'arène. Je pense (j'espère) que ce n'était cependant pas le but de l'auteur de surprendre à ce moment-là mais que c'était l'occasion à la fois d'en apprendre plus sur Hob mais aussi sur Tyron.

Enfin, l'histoire évolue beaucoup dans ce tome et ne prend pas la tournure que je croyais au départ. C'est une bonne nouvelle car elle va permettre de lui donner un côté plus épique auquel je ne m'attendais pas.

Pour conclure, je dirai que ce premier tome est surprenant et plein de promesses. J'ai vraiment hâte de lire la suite et de connaître mieux les Genthai, de voir ce que va devenir tout ce petit monde.
 




mardi 3 novembre 2015

Iris Empoisonné(e), de Cindy Mezni (Ado 13+)

Editions : J'ai lu
Nombre de pages : 640
Quatrième de couverture : Athènes était autrefois le berceau de la civilisation. Aujourd’hui, la région se nomme Tartaros et est en train de devenir, lentement mais sûrement, le tombeau de l’humanité.



Le Fléau Pourpre, un virus mortel, a marqué la planète de son empreinte, les hommes dans leur chair. Le désespoir, la violence et la pauvreté sont les maîtres mots de ce nouveau monde.


Au cœur de cet univers, Irisya, 16 ans, vit recluse, protégée de l’extérieur par son frère, Memphis.

Jusqu’au jour où ce dernier disparait.


Note : 8/10




Mon avis :

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions J'ai Lu, ainsi que le forum Mort-Sûre, pour cette jolie découverte. J'avoue avoir été plus que ravie d'obtenir ce partenariat car j'avais totalement craqué sur ce livre, tant pour l'illustration intrigante de la couverture que pour le thème. J'adore les dystopies et j'en lis beaucoup. J'ai donc très très vite ouvert Iris empoisonné(e).

Il faut dire que l'univers est réellement original. Nous nous trouvons sur le territoire de l'ancienne Grèce (à comprendre la Grèce mais dans le futur) qui est le seul lieu vivable de notre planète. Suite à un fléau dévastateur qui a tué la majorité de la population mondiale, les survivants se sont regroupés. Mais la maladie a continué de faire rage en mutant. Elle n'est donc plus mortelle au moment où débute l'histoire mais transforme tout de même le corps des Atteints, les affublant de plaies et de cicatrices. Et les Non-Atteints se sont donc réfugiés sur l'île d'Elysion d'où ils écrasent la population déjà souffrante de Tartaros. Autant dire qu'entre les deux camps, ce n'est pas l'amour fou.

Afin de dissimuler son état de Non-Atteinte, Irisya n'est jamais sortie de chez elle. Son frère (et sa seule famille) lui sert de lien avec le monde extérieur. Alors quand il disparaît, elle est motivée à tout faire pour le retrouver, quitte à braver les dangers de dehors. Et s'il y a bien une chose qu'on ne peut pas reprocher à ce personnage, c'est qu'elle ne manque pas de courage. Son côté guerrier, bien qu'apparaissant très tard dans le tome, m'a beaucoup plu. J'ai eu un peu peur au début car elle s'apitoie beaucoup (trop) et c'est parfois un peu soûlant (On la plaindrait presque de ne pas avoir ses affreuses marques qui défigurent les autres, la pauvre !). Mais heureusement, elle évolue ! Et c'est normal. De l'innocence la plus totale, elle va découvrir l'horreur la plus absolue. L'auteur a su la faire grandir et c'est très agréable d'en être le témoin. J'ai cru qu'elle allait nous faire une rechute sur la fin mais ce n'était que pour mieux rebondir.

Cillian et Gemma m'ont énormément plu. Le premier est plein de charme même si on a parfois envie de le bousculer un peu pour qu'il s'ouvre plus. La seconde est tout bonnement adorable et, comme Isya, j'ai voulu donner des claques à ceux qui l'insultaient. Par contre les "méchants" ne m'ont pas vraiment plu, de quelque horizon qu'ils viennent. Je ne les ai pas trouvé assez "crédibles", manquant tous de nuances.

L'histoire, globalement, est assez linéaire et manque de rebondissements. Ils se passe beaucoup de choses mais jamais vraiment inattendues, sauf peut-être sur la fin. Ce n'est cependant pas dommageable pour le lecteur qui peut découvrir ici un univers violent mais envoûtant.

Ce qui m'a dérangée le plus cependant, vient de deux affreuses fautes d'orthographe qui m'ont sauté aux yeux. J'ai du mal à croire qu'un correcteur professionnel ait pu passer à côté (il est quand même payé POUR ça normalement). De voir "s'étaient" au lieu de "c'était" ça me hérisse les cheveux sur la tête. Tout comme "Elle avait l'air effrayée" au lieu de "effrayé" (c'est l'air qui est effrayé. Si on veut mettre un e, on peut changer en "Elle paraissait effrayée"). Enfin bref. 

Pour conclure, je dirai que c'est une très bonne dystopie mais que le scénario, trop linéaire à mon goût, et le manque de crédibilité des "méchants" m'empêchent probablement de l'apprécier au niveau d'un coup de coeur. Cependant, je recommande ce premier tome à tous les adeptes du genre, pour le dépaysement, l'originalité, l'évolution du personnage principal et deux des personnages secondaires très agréables à suivre.

jeudi 1 octobre 2015

Métro 2033, de Dmitri Glukhovsky (Adulte 15+)

Editions : l'Atalante
Nombre de pages : 640
Synopsis : 2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inha­bitable, est désor­mais livrée à des monstruo­sités mutantes. Moscou est une ville aban­don­née. Les survi­vants se sont réfu­giés dans les pro­fon­deurs du métro­politain, où ils ont tant bien que mal orga­nisé des micro­sociétés de la pénurie. Dans ce monde réduit à des stations en déli­quescence reliées par des tunnels où rôdent les dan­gers les plus insolites, le jeune Artyom entre­prend une mission qui pour­rait le conduire à sauver les derniers hommes d'une menace obscure... mais aussi à se découvrir lui-même à travers les rencontres improbables qui l'attendent.

Note : 9,5/10


L'auteur : Dmitry Glukhovsky est un Journaliste et un romancier russe né le 12 juin 1979 à Moscou. Il a travaillé pour de nombreux journaux en Allemagne, en France et en Israël. Il parle le français, l'espagnol, l'allemand et l'hébreu. Glukhovsky est l'auteur du best-seller Metro 2033 qu'il a d'abord publié sur son site internet et qui a renconté un grand succès. Un jeu vidéo adapté du roman est sortie en Mars 2010. En 2007 il a reçu les "Encouragement Award of the European Science Fiction Society" au prestigieux "Eurocon contest" de Copenhague.



Mon avis :


J'ai été complètement subjuguée par ce roman, tant et si bien que, malgré quelques petits défauts, j'en suis tombée amoureuse. Ici, pas de dystopie classique à l'américaine. Non, l'auteur nous entraîne dans son univers avec tout ce qui caractérise les livres russes : des réflexions sur le sens de la vie, l'avenir, les libertés, la philosophie...

Et pourtant, n'allez pas croire qu'il s'agit d'un roman morose. Loin de là. Il s'en passe des choses dans ce métro moscovite ! Nous suivons donc les aventures d'Artyom, un jeune homme qui était trop jeune lorsque les bombes nucléaires ont frappé et qui ne se souvient pas du monde extérieur tel qu'il était avant. La station de métro où sa famille, ses amis et lui habitent fait face à une nouvelle menace, comme ils n'en ont jamais vu avant. Malgré lui, Artyom se retrouve embarqué dans une quête qui pourra peut-être lui permettre de sauver l'ensemble du métro.

Et pour ce faire, il va devoir le traverser entièrement. C'est un véritable voyage dans cet univers souterrain que nous présente l'auteur. Chaque station est un microcosme à elle seule, avec ses règles, sa politique, sa vie propre. Ces stations s'allient, se font la guerre, s'ignorent... Et elles sont toutes reliées par des tunnels qui, eux aussi, ont chacun une âme particulière. Sombres et mystérieux, il ne fait jamais bon s'y aventurer seul. Sans compter que le roman est bourré de petites histoires, anecdotes, légendes et autres rumeurs sur la plupart de ces stations et tunnels, et que ce n'est pas fait pour rassurer le lecteur, bien au contraire. Dès le début, il se trouve immergé dans ce monde de ténèbres.

Les personnages rencontrés par Artyom sont tous intéressants et possèdent tous une personnalité bien définie. Ils apportent chacun leurs théories et leur vision de l'existence. Notre héro peut donc en apprendre beaucoup sur ce qui l'entoure et en tirer ses propres conclusions. J'ai regretté le manque de personnages féminins même si ça n'entache pas l'histoire. C'est juste dommage qu'elles soient cantonnées à des rôles secondaires et peu reluisant.

Et si le monde souterrain est horrible et flippant, le monde extérieur est terrifiant. Le peu que l'on en voit donne des frissons. On angoisse pour Artyom. Et malgré le fait que je n'ai aucune empathie pour le héro (que je trouve très effacé à côté des personnalités qu'il rencontre), j'ai eu très peur pour lui.

Pour moi qui n'ai pas l'habitude, j'avoue que les noms de stations russes ont été un peu compliqués à retenir et j'aurais pu m'y perdre facilement. Heureusement, au début de chaque chapitre se trouve une petite image représentant la station où se trouve Artyom ainsi que celle d'avant. Ceci nous permet de mieux visualiser ses déplacements.

Pour conclure, je dirai que ce roman peut probablement être lu par les YA (13+) mais que pour vraiment en comprendre le fond, je le recommanderai aux Adultes (15+). C'est un tome qui fait se poser beaucoup de questions sur la nature de l'homme, la religion, la politique et le mysticisme. Avis aux amateurs !

Un jeu vidéo a été créé dans cet univers en 2010.
De même, Métro 2034 (la suite) est aussi disponible en français.




Extraits


« Est-ce que la détermination, la rage, le désespoir qui le poussaient toujours à poser un pied devant l’autre pouvaient d’une manière inconnue façonner la réalité, tissant de fils épars d’événements, d’actions et de pensées une tapisserie ordonnée, transformant, comme l’avait dit Sergueï Andreïevitch, la vie en histoire ? »

« Cela impliquait-il qu’Artyom n’avait pas seulement l’interdiction, mais ne pouvait plus du tout quitter sa voie ? Était-ce cela, le destin ? »

« — Elle est belle, cette théorie, pas vrai ? demanda Sergueï Andreïevitch en s’étirant.
— On pourrait même se dire que tu y crois… bougonna Evgueni Dmitrievitch en grattant le chat derrière les oreilles. »

lundi 28 septembre 2015

L'épreuve, tome 1: le labyrinthe, de James Dashner (Ados 13+)

Edition : PKJ
Nombre de pages : 404
Synopsis : Thomas, dont la mémoire a été effacée, se réveille un jour dans un nouveau monde où vivent une cinquantaine d’enfants. Il s’agit d’une ferme située au centre d’un labyrinthe peuplé de monstres d’acier terrifiants. Les ados n’ont aucun souvenir de leur vie passée et ne comprennent pas ce qu’ils font là. Ils n’ont qu’un seul désir, trouver la sortie. Pour ce faire, les coureurs parcourent chaque jour le labyrinthe pour en dresser les plans – des plans qui changent sans cesse, puisque les murs se déplacent chaque nuit. Le risque est grand mais, dès son arrivée, Thomas a une impression de déjà-vu, il sait qu’il veut être coureur et résoudre l’énigme du labyrinthe.

Note : 8,5/10






Mon avis :

Vous avez déjà vu le film ("Le labyrinthe") inspiré de l'oeuvre de James Dashner ? Tant pis, je résume pour les non initiés ! Et puis le livre est tout de même bien mieux construit et plus complet que son dérivé audiovisuel (normal).

Nous suivons donc ici les aventures de Thomas, un jeune homme qui semble avoir tout oublié de son passé, hormis son nom. Il se réveille dans une sorte de monte-charge qui arrive au beau milieu d'un campement rempli d'autres adolescents de plus ou moins son âge. Il commence à faire connaissance avec son environnement (un immense labyrinthe mouvant) et ses camarades lorsque le monte-charge ramène un nouveau chargement contenant une fille. La seule de tout le groupe. Très vite, Thomas se rend compte qu'elle et lui peuvent communiquer par télépathie...

L'intrigue et le décor sont plantés. Il ne reste plus à nos intrépides héros qu'à découvrir pourquoi ils ont été envoyés ici, qui leur a effacé la mémoire et enfin... Comment sortir vivant de ce gigantesque piège à souris. C'est au rythme de courses haletantes, de dangereux combats ou encore de brides de souvenir qu'ils vont pouvoir (ou non) décoder l'énigme du labyrinthe.

S'il y a bien une chose que l'on peut dire, c'est que l'on ne s'ennuie pas dans ce livre. Les pages défilent, amenant son lot de réponses ou d'actions. Et Thomas ne doit pas se méfier que des Griffeurs ! Car au campement (aussi appelé le Bloc), son attitude ne plait pas à tout le monde.

Niveau personnage j'ai beaucoup aimé tous ceux qui entourent Thomas, même si j'ai eu un peu de mal avec Alby au début. Newt et Minho sont excellents et tout autant travaillés que Thomas. Teresa est également très intéressante même si je n'ai eu aucune accroche avec elle. Chacun trouve son utilité dans le roman. Et Chuck est tellement plus poignant et attachant dans le livre que dans le film où il a très peu de consistance !

Toutes les réponses ne sont pas données dans ce livre. Mais il s'agit d'une trilogie donc l'auteur laisse des questions en suspens pour les prochains tomes. C'est un premier opus que je recommande car l'histoire et les personnages, en plus d'être intéressants, sont maniés par James Dashner avec une écriture fluide et habile qui plaira à tous. 

jeudi 24 septembre 2015

La forêt des damnés, tome 2 : Rivage mortel, de Carrie Ryan (Ados +13)

Editions : Gallimard jeunesse
Nombre de pages : 640
Synopsis : La vie de Gabry est calme et sereine dans son petit cillage au bord de la mer. Mais de l'autre côté de la Barrière, le danger est là. Les Mudos reviennent de la mort, en quête de chair humaine. Pourtant un soir, la tentation est trop forte, Gabry et ses amis franchissent la Barrière...
Catcher, qu'elle aime, a-t-il été infecté ?
Et d'où vient Elias, l'étranger ?
Gabry peut-elle croire en l'avenir ?
Pas avant d'avoir affronté le passé de sa mère, Mary, dans la forêt...
Un amour interdit dans un monde terrifiant peuplé de zombies.
Un roman ensorcelant qui mèle horreur et sentiments.

Note : 7/10




Mon avis

En prenant ce livre dans mes mains, j'étais heureuse de pouvoir retrouver Mary pour voir ce qu'elle était devenue et pouvoir découvrir un peu plus de ce monde envahi par les zombies depuis des dizaines et des dizaines d'années.

Bon, Mary a eu une fille. Etrange. Avec qui ? Mais c'est un mystère que l'on découvre au fur et à mesure du roman, en même temps que Gabry. L'histoire est sympathique mais le cadre, même s'il reste extrêmement dangereux pour les héros, est beaucoup moins flippant. On en apprend cependant bien plus sur le monde et son organisation, les diverses factions qui le composent, etc... Et encore ! Ce n'est que la partie apparente de l'iceberg. J'espère en apprendre encore plus dans le prochain tome. Car même si l'on apprend l'existence des Patrouilleurs et autres adeptes des Zombies, Damnés ou Mudos (c'est selon), on ne fait que survoler l'ensemble.

Je regrette juste que le roman soit bien plus tourné sur l'histoire d'amour de Gabry que pour le premier tome. De même, on y retrouve aussi un triangle amoureux (bien qu'un peu différent du premier). Mais les personnages masculins ont nettement plus de potentiel et c'est agréable de ne pas les voir relégués au rang de potentiel compagnon.

J'ai trouvé l'histoire réelle de Gabry peu surprenante et assez téléphonée. Trop restrictive alors qu'on nous promet un plus "vaste monde" en décrivant le décors. C'est presque trop facile, à mon goût.

Le troisième tome devrait être la suite directe de celui-ci. Du moins je l'espère d'après la fin du tome 2. J'ai hâte de savoir si elle retrouve une certaine personne. Malheureusement, il semblerait qu'il n'ait jamais été traduit...

La forêt des damnés, de Carrie Ryan (Ados +13)

Editions : Gallimard jeunesse
Nombre de pages : 448
Synopsis : Mary habite un village entouré d'une clôture. Derrière, les Damnés, revenus de la mort, rôdent dans la forêt, avides de chair humaine. Promise à Harry, Mary vit une passion interdite avec Travis, le fiancé de sa meilleure amie. Pourtant, elle rêve d'un ailleurs. Mais comment franchir la Forêt des Damnés ? Une envoûtante histoire d'amour post-apocalyptique dans un monde infesté de zombies.

Note : 8/10










Mon avis

Je viens de finir le premier tome et j'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai trouvé judicieux de la part de l'auteur de ne pas avoir fait de l'héroïne une super héroïne qui dégomme les zombies à tour de bras. Mary est humaine, avec tous les défauts et toutes les qualités que ça peut engendrer.

La survie est vraiment le sujet principal des personnages. Chacun à leur manière, ils tentent de surmonter les obstacles. De même, l'histoire d'amour, bien qu'assez présente, n'alourdit pas le roman et n'entrave pas la trame principale. J'apprécie également que Mary, bien que jeune et ignorante, ait autre chose en tête que ses émois et qu'elle ait un but bien à elle.

Le monde décrit est tellement sombre et plein de désespoir qu'on se sent vraiment transporté dans le récit avec cette petite lueur d'espoir qu'est le rêve de Mary.

mardi 8 septembre 2015

In the After, de Demitria Lunetta (Ados +13)

Editions : Lumen
Nombre de pages : 410
Genre : Science Fiction (Dystopie)
Synopsis : Amy est devant sa télévision quand le pire se produit quand ILS attaquent. New York, Paris, Tokyo... Des créatures sans pitié déferlent, et dévorent les humains. Personne ne sait d'où ils viennent mais une chose est sûre : la population de la planète décroît dramatiquement en quelques jours à peine. À l'abri de la grille électrifiée de sa maison, Amy parvient à leur échapper... mais pour combien de temps ?
Elle qui a perdu tous les siens parvient tout de même à recueillir Baby, une petite fille qui a miraculeusement survécu aux crocs acérés des nouveaux maîtres du monde. Trois ans qu'elles survivent en autarcie, quand d'autres survivants commencent à se manifester. Elles pensent que leur enfer est terminé... mais il ne fait que commencer !

Note : 8,5/10



Mon avis :
Je viens de terminer ce premier tome et je dois avouer que, en ce qui concerne mon ressenti sur les différentes parties, mon avis diverge. J'ai vraiment adoré la première ! Mais je pense que la petite déception des deux suivantes ne vient pas du "trop" (puisque je n'en avais pas entendu parler avant) mais simplement que je me suis sentie moins concernée. Les parties en italique qui racontent la suite s'intercalant avec l'histoire dans sa continuité est, à mes yeux, maladroit. Ça coupe trop, je me suis sentie moins dans l'histoire. Bon, en plus, les révélations finales, je trouve qu'elles ne sont pas surprenantes. Je m'y attendais beaucoup (je ne suis pas la seule j'imagine).

Pour ce qui est des personnages, contrairement à certains, je n'ai pas été transcendée par Baby. Par contre, j'ai vraiment aimé Amy et la relation qu'elles ont construite. Pour ma part, Baby m'a un peu irritée avec Amber et, du coup, m'a trop déçue pour que je m'y accroche vraiment au final. Je n'ai pas non plus été transportée par Rice. Mais on n'apprend que très peu à le connaitre. C'est dommage. Je suis super curieuse en ce qui concerne Kay. J'ai vraiment apprécié ce personnage et j'aurais voulu en savoir encore plus. De même pour Gareth. La plupart des autres, je les ai trouvé antipathiques et pas attachants (Quoique Vivian peut-être... Mais trop peu d'apparition pour qu'on s'y attache vraiment aussi).

J'ai quand même vraiment aimé ce livre et je lirai la suite sans souci. J'ai hâte de découvrir ce que va devenir Amy. C'est une histoire très prenante et intéressante. Mais pour les quelques points négatifs cités ci-dessus, ça n'a pas été un coup de coeur pour moi.